C’est la première fois que les Fennec de l’armée de l’Air sont engagés sur une mission interarmes. La polyvalence de cet hélico offre la possibilité à la force armée tout entière de bénéficier d’un soutien aérien.
2 hélicoptères Fennec sont déployés à Bangui dans le cadre de l’opération Sangaris. Ces aéronefs appartiennent à l’armée de l’Air, mais leur rôle est de soutenir les forces terrestres dans leurs missions de pacification. On se demande pourquoi cette combinaison originale a été imaginée, lorsque du côté de l’armée de Terre, on bénéficie également des mêmes appareils. Le rôle des Fennec de l’armée de l’Air n’est pourtant pas hors de propos et il s’inscrit dans la nécessaire collaboration entre les armes et les forces dans l’opération. Les compétences des aviateurs ne sont pas les mêmes que les savoir-faire des militaires de l’armée de Terre.
Les Fennec participent aux missions de reconnaissance et d’appui feu grâce à son canon de 20 mm. Que ce soit pour l’extraction au sol ou l’appui des troupes engagées sur le terrain, aviateurs de l’armée de l’Air et pilotes de l’aviation légère de l’armée de Terre opèrent de manière différente, même à bord d’aéronefs équivalents. « Nous appuyons les troupes au sol lors de leur progression, explique le chef opérations du détachement Fennec. En contrepartie, elles assurent notre soutien, notamment en kérosène ». Pour le soutien des troupes au sol et la reconnaissance, le personnel engagé par l’armée de l’Air est de :
- 2 Fennec ;
- 5 pilotes ;
- 12 mécaniciens.
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