La France possède des territoires inhabités au milieu des océans. C’est le rôle de l’armée française d’assurer une présence pour prévenir tout conflit d’ingérence extérieure.
Même dans des paysages de rêve comme celui de Juan de Nova, située en plein milieu de l’Océan indien, il arrive que le monde ne s’y bouscule pas et que les seules personnes qu’on soit amenées à y trouver sont les soldats de l’armée française qui assurent une présence minimale, mais vigilante. À Juan de Nova les hommes du 2ème régiment de parachutistes d’infanterie de Marine sont affectés à l’entretien de cette petite parcelle sans habitants du territoire français. Des soldats qui sont relevés tous les 45 jours, c’est à dire qu’ils sont amenés à vivre tels des naufragés un mois et demie.
La présence des militaires français dans les îles éparses, une quinzaine de petits îlots répartis sur toute la surface du globe, est avant tout destinée à prévenir d’éventuelles revendications de la part de nations voisines, pour lesquelles les zones maritimes exclusives que ces possessions confèrent à la France peuvent constituer un évident intérêt. Pour ces hommes, qui les gardent et les conservent à leur pays, la vie a évidemment un petit goût de paradis, mais derrière le décor, c’est le système D et certaines corvées qui ressemblent à celles de toutes les casernes : ravitailler l’unité en eau et en nourriture, évacuer les déchets, etc. Pour ces derniers, le traitement est un peu particulier, eut égard aux conditions d’isolement de l’île.
Ça vous plairait, un boulot au paradis comme celui de ces parachutistes et présenté en vidéo ?
Ca a bien changé. J’y suis allé 6 semaines en 1978, en bateau depuis les Comores. On avait une douche bricolée, pas de tracteur et une cuisine rudimentaire. Très bon souvenir.