Un officier de la gendarmerie mobile explique le détail de ses missions de maintien de l’ordre, lors du forum sur la sécurité intérieure de Chambéry.
Bien que la gendarmerie mobile soit bien connue des manifestants, elle se révèle bien discrète sur ses moyens d’emploi de la force publique, comme de ses missions de maintien de l’ordre. L’intérêt de cet entretien vidéo par un média contestataire se justifie dans la mesure où ici, des personnes qui d’habitude sont face-à-face et prêtes à en découdre échangent calmement, sur le métier et la vie des gendarmes mobiles au quotidien. Le forum de la sécurité intérieure qui s’est déroulé la semaine dernière à Chambéry, a vu défiler de nombreux collégiens devant les stands, attirés peut-être par une opportunité de continuer à jouer aux gendarmes et aux voleurs. Mais sous l’uniforme bleu de la gendarmerie, et en touchant un salaire chaque mois.
« Les jeunes sont intéressés par les matériels présentés que nous utilisons dans le maintien de l’ordre, explique cet officier de l’escadron 21.5 de la gendarmerie mobile de Chambéry… Et comme c’est spectaculaire, ça les attire » !
Mais l’autre aspect des missions de la gendarmerie, qui va beaucoup plus intéresser le journaliste, consiste dans l’emploi de la force publique dans les manifestations de rue, où les rassemblements contestataires, politiques et syndicaux, sont contenus par des pelotons de gendarmerie mobile :
« Les temps sont difficiles, donc la gendarmerie mobile est de plus en plus employée dans les missions de maintien de l’ordre, reconnaît l’officier de gendarmerie mobile, mais nous nous devons de ne pas avoir d’état d’âme et de remplir les missions qui nous sont données. La gendarmerie mobile intervient toujours dans le respect des lois et des règlements, elle emploie la force avec une graduation des règles d’emploi ».
Les rencontres de la sécurité de Chambéry sont montées comme une autre manière de promouvoir les métiers de la sécurité publique, parmi lesquels ceux des gendarmes mobiles, qui travaillent au maintien de l’ordre un peu comme les CRS, mais avec une doctrine d’emploi de la force différente.
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