Ces explosifs improvisés, menace à prendre en compte

La 13ème Demi-brigade de la Légion étrangère s’entraîne aux techniques de combat en zone urbaine, avec cet exercice de mise en garde contre des engins explosifs improvisés.

Les conflits asymétriques, comme en Afghanistan et au Mali ont introduit de nouvelles armes et techniques de combat, parmi lesquelles figurent les engins explosifs improvisés, ces bombes artisanales qu’on appelle IED, et qui ont déjà causé beaucoup de dommages aux forces combattantes. Dans le centre d’instruction au combat en zone urbaine, la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère s’exerce avec un module de sensibilisation des soldats aux IED, dont on peut suivre ici les détails en vidéo. Une section procède à la fouille d’un appartement résidentiel, et elle est exposée à cette menace.

L’armée française possède une solide expérience des combats de guérilla, avec les guerres coloniales qui ont suivi le second conflit mondial, et dont le point d’orgue a été la tristement célèbre Bataille d’Alger. Là, « Il s’agit d’un parcours qui permettra l’acquisition et l’entretien de savoirs faire individuels et collectifs, annonce l’adjudant-chef de la Légion qui commande l’exercice, et la mise en œuvre de techniques tactiques et de procédures contre la menace des engins explosifs improvisés ». Les IED ont évolué avec la technologie, les terroristes sont capables de les activer à distance au moyen d’un téléphone portable. D’une capacité relativement faible, les bombes artisanales atteignent surtout le moral des forces engagées, et sont devenues un élément incontournable de la guerre psychologique.