Les formations de l’école militaire de haute montagne (EMHM) parmi les plus utiles pour le quotidien se situent dans la recherche et le secours aux victimes d’accidents intervenus en milieu montagneux…
Les dispositifs de secours en montagne ne sont pas uniquement constitués par les secouristes de la gendarmerie (PGHM), les chasseurs alpins y sont également partie prenante, grâce au concours de l’école militaire de haute montagne (EMHM) qui dispense des sessions de formation aux militaires de l’infanterie de montagne, spécifiquement pour secourir des victimes de l’accidentologie montagnarde. Cette vidéo présente aussi quelques scènes d’intervention où des soldats de la brigade alpine sont mobilisés pour une recherche de victimes d’avalanche ou de chute de ski. Ils peuvent en effet se voir appelés en renfort du dispositif sur décision préfectorale :
« Le secours en montagne nous intéresse directement, explique le chef de corps, car à partir du moment où vous prenez la responsabilité d’un détachement en montagne, vous devez être capable d’avoir un minimum d’autonomie pour assurer les premiers secours ».
Les missions de service public correspondent également à l’organisation pédagogique de l’école militaire de haute montagne, dont les effectifs ne se composent pas uniquement de soldats, mais aussi des personnels civils composant 1/4 de ses effectifs : guides de haute montagne, moniteurs de ski, soutien administratif et restauration. L’EMHM est basée à Chamonix (Haute-Savoie), et participe d’ailleurs dès 1948 à la création de la société chamoniarde de secours en montagne.
Mais en plus d’enseignements tactiques et pratiques, délivrés aux soldats de la division alpine au titre de ses activités de formation, L’EMHM gère également l’équipe de France militaire de ski ainsi que le groupe militaire de haute montagne qui élabore des techniques inédites d’ascension alpine et de progression par grand froid.