L’objectif des exercices de débarquement ne se limite pas à limiter le risque inhérent à cette opération, mais aussi à coordonner tous les aspects entrant dans la chaîne logistique d’une opération amphibie…
Il semble assez logique d’observer le 2ème Régiment d’Infanterie de Marine s’entraîner à débarquer sur une plage. Cette fois, il est accompagné du 6ème Régiment du Génie, ainsi que d’un détachement du régiment d’Infanterie de chars de Marine. Ce qui complique évidemment les opérations, mais c’est en réalité au cœur du métier des troupes de marine de se trouver projetées sur et depuis les bâtiments de la Marine nationale :
« La vocation amphibie du régiment est entretenue au moyen d’exercices interarmées à partir de Toulon ou Lorient sur des bâtiments de commandement et de projection ou avec des exercices interalliés pour les nations qui disposent d’une marine ».
Ici, au cours de l’exercice Techphib qui va se faire à bord du BPC Tonnerre, les marsouins embarquent avec différents véhicules blindés et du Génie, et ces engins divers et variés ont chacun ayant un encombrement particulier ! L’ensemble du matériel doit pouvoir entrer et sortir du bateau, et c’est réglé quelquefois au millimètre, comme le montrent les images de la vidéo. Après, il faut transborder les blindés dans des péniches de débarquement, qui vont les transporter jusqu’à la plage. Là encore, il faut s’extraire du chaland sans écraser les soldats à pied qui s’y trouvent et débarquent en même temps.
Comment faire entrer un blindé dans un bateau ?
« C’est un mélange d’armée de Terre et de Marine, donc nous nous laissons guider, on voit si ils ont les mêmes façons de guider que nous, explique un pilote d’engin blindé. Il n’y a rien de compliqué, c’est facile de rentrer dans le bateau » :
Le 2ème RIMa est une composante de la 9ème Brigade légère blindée de Marine, et part outre-mer environ une fois par an pour une mission de courte durée de 4 à 6 mois.
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