Présentation de la Commission d’aide aux blessés de l’armée de Terre, la cellule d’aide et d’accompagnement des militaires blessés en service.
La blessure, l’accident, l’invalidité temporaire ou permanente figurent au premier chef des risques encourus par des soldats, dans l’exercice de leur métier. Qu’ils soient militaires du rang ou gradés, chacun doit prendre en compte l’éventualité de subir une blessure au combat ou à l’entraînement, ou d’être victime d’un accident en mission ou simplement en service. Pas facile dans ces conditions de gérer la convalescence au quotidien, comme les formalités administratives en cas d’inaptitude au service, de handicap, qui impliquent une reconversion professionnelle et quelquefois d’adapter son mode de vie et son logement à l’état de santé. Les 3 armées disposent chacune d’une cellule d’assistance à ses blessés, qui assure le suivi, ainsi que l’accompagnement dans leur vie quotidienne des militaires blessés :
- La Cellule d’assistance aux blessés de l’armée de terre (CABAT) ;
- La Commission d’aide aux blessés et malades de la marine (CABM) ;
- La Cellule d’aide aux blessés, malades et familles de l’armée de l’air (CABMF Air) ;
- La Fondation de la Maison de la Gendarmerie et les Sections régionales d’actions sociales (SAS) de la Gendarmerie nationale.
Cette vidéo présente l’action de la CABAT au travers le témoignage d’un de ses référents : « On s’adapte à chaque cas quelle que soit la blessure, dit le caporal-chef, mais nous avons un suivi administratif commun à chacun puisque chaque blessé rencontre des problèmes différents ». Comme on va le voir, les référents de la cellule d’aide aux blessés ne s’occupent pas que des formalités administratives, ils exercent un véritable accompagnement. Beaucoup de conversations téléphoniques avec les blessés et les familles, la prise de nouvelles et l’assistance dans les démarches au quotidien :
Avec les cellules d’aide aux militaires blessés, l’armée perpétue en fait sa vocation traditionnelle d’être une grande famille, celle des frères d’armes. « Nous sommes là dans la durée, explique la référente : 10 ans après, 15 ans après, le blessé peut nous trouver. On garde le contact avec le blessé tant qu’il a besoin de nous, ça peut durer des années pour certains »…
[…] le centre sportif de l’Institution nationale des Invalides à l’origine de ce stage, et la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), ce stage est l’occasion de prouver à des militaires handicapés (parfois même […]