La frégate anti-sous-marine Primauguet s’est entraînée dans les fjords de la Norvège dans le cadre d’un exercice de lutte ASM, avec des bâtiments de plusieurs nations de l’OTAN.
La lutte anti-sous-marine est encore plus difficile à mener dans certaines conditions, comme les espaces confinés des fjords de Norvège. En 1943, pendant la deuxième guerre mondiale, le Tirpitz et le Scharnhorst avaient ainsi été endommagés par une escadre de sous-marins de poche. Dans les configurations très spécifiques à un fjord, ces vallées d’origine glaciaire à l’aplomb de la mer, très encaissées et peu profondes, les sous-marins sont difficilement décelables.
Le Primauguet possède les moyens de détection suivants :
- 1 sonar actif dans la coque DUBV 24C,
- 1 sonar actif à immersion variable DUBV 43C,
- 1 sonar passif DSBV 61B.
De plus, la frégate embarque 2 hélicoptère Lynx, armés de 12 torpilles pour attaquer les sous-marins en surface ou en immersion périscopique.
Quand on a un écho sonar, on va le recopier à l’aide d’un lien pointé qui va l’envoyer sur un répétiteur, explique un second maître détecteur anti-sous-marin, lequel communique directement avec un autre répétiteur sur la passerelle…
Un système complexe qui demande donc une technologie très élaborée. Durant cet exercice, des échanges de personnels ont été réalisés entre des navires danois et hollandais, afin que les marins se familiarisent avec les procédures de détection anti-sous-marine utilisées dans différentes marines de l’OTAN. Ce qui a permis de renforcer la coopération entre les marines des forces armées occidentales…