La Gendarmerie procède aussi à des contrôles sur les voies navigables, et ça se passe avec brigade fluviale.
L’opération Aquaflu est organisée au niveau national, et il y a fort à faire pour contrôler les 8.500 Km de voies navigables qui sillonnent la France, même avec les 98.155 personnels militaires et civils constituant l’effectif total de la Gendarmerie nationale. C’est donc plus à une démonstration de force qu’on assiste dans cette vidéo, qui montre 2 manières d’effectuer un contrôle d’alcoolémie à la barre. Mais les gendarmes sont aussi affectés à la surveillance d’un trafic important sur les fleuves et les rivières français.
Si le contrôle Aquaflu se consacre aujourd’hui à la répression de 3 genres de trafics :
- Les contrôles d’alcoolémie à la manœuvre ;
- Les contrôles des transports de personnes ;
- La recherche de travailleurs non déclarés.
Il existe d’autres motifs propres à justifier l’action des gendarmes sur les voies navigables : « Le contrôle Aquaflu consiste à essayer d’enrayer tous les trafics illicites qu’on peut rencontrer sur les fleuves, explique le commandant opérationnel du bassin Seine. Il peut y avoir des trafics de stupéfiants, de déchets, et des actes liés au terrorisme ». Toutes les unités fluviales et nautiques participent à ces contrôles, et aujourd’hui, la brigade fluviale va se borner à procéder à des contrôles d’alcoolémie, comme on peut l’observer en vidéo :
Les gendarmes de la brigade fluviale peuvent effectuer divers contrôles à terre, en interceptant les péniches à partir d’une écluse (Ici à Andrésy près de Conflans-Sainte-Honorine) ou en abordant les bateaux sur la Seine.
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