L’identification des victimes, dans le labo de recherche criminelle

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Plusieurs mois sont nécessaires à l’IRCGN pour analyser les quelque 400 échantillons de corps perdus dans le crash de l’Airbus de Germanwings…

L’identification des corps des victimes de l’Airbus A320 de la compagnie aérienne a été confiée à la Gendarmerie nationale, qui dispose d’une unité dédiée au travail de police scientifique et d’identification des victimes des catastrophes (UGIVC) à présent installée au Quartier de Lange à Pontoise (95). Les compétences de laboratoire de recherches criminelles sont très appréciées et réputées en Europe. Le plateau technique de l’IRCGN permet de :

  1. Réaliser des expertises et des examens au profit des magistrats et des enquêteurs de la Gendarmerie et de la Police nationales ;
  2. Participer à la formation de spécialistes en police scientifique dans les domaines des nouvelles technologies, de la fraude documentaire, de la police technique et de la gestion des scènes de crime ;
  3. D’assurer une veille technologique, la recherche et le développement en matière de criminalistique.

Quoi de plus normal de confier l’identification des corps des victimes du crash aérien du vol 9525 de la filiale à bas coût de la compagnie nationale allemande à la Gendarmerie ! L’UGIVC est une unité de gendarmerie qui se consacre en effet à l’identification des restes humains récupérés sur les lieux d’une catastrophe impliquant un grand nombre de personnes. Car le laboratoire offre l’avantage d’employer des personnels formés, ainsi que des matériels et une méthodologie de travail adaptés aux catastrophes. Un travail de fourmi est l’affaire des techniciens en identification criminelle :

« 150 personnes, des dossiers dans le monde entier (je rappelle que 19 nationalités sont représentées)… déplore le directeur de l’institut, et qu’il faut récupérer auprès de médecins, de dentistes qui ne sont pas toujours disponibles à la minute près. En fonction du nombre de corps et d’éléments de corps qui auront pu être retrouvés, l’échéance peut varier entre 2 à 4 mois au minimum ».

Chaque année, l’IRCGN effectue 240.000 actes de laboratoire. Avec 274 personnes, l’institut de recherche criminelle emploie des militaires de la Gendarmerie, du service de santé des armées ainsi que des personnels civils diplômés des grandes écoles (3ème cycle, ingénieurs, etc.).

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Un commentaire pour “ L’identification des victimes, dans le labo de recherche criminelle ”.

  1. […] le levage et l’enlèvement des carcasses des 2 véhicules accidentés, les experts de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) procèdent à divers prélèvements destinés à l’identification des 43 victimes de la […]

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