L’armée de Terre a multiplié par 10 les effectifs militaires déployés dans le cadre de Vigipirate. Une opération que les soldats de la logistique ont dû mener tambour battant !
Le renforcement du plan Vigipirate à la suite des attentats perpétrés sur le sol français contre des objectifs civils (l’hebdomadaire satirique « Charlie Hebdo », une supérette et des agents de police) implique le déploiement de toute une chaîne logistique pour distribuer aux unités des effets propres à la sécurité des personnels militaires affectés aux patrouilles de protection, afin de dissuader les projets d’attentat de rassurer de la population civile. C’est là que le Groupement de soutien des bases de Défense intervient, en organisant la distribution et la répartition de milliers d’effets spécifiques à toutes les unités concernées. Les militaires qui y participent sont équipés de casques en kevlar, de gilets pare-balles et leurs armes sont chargées…
Un énorme dispositif est alors mis en œuvre, impliquant même la réserve, pour équiper à temps tous les soldats déployés sur le terrain, et sur le sol national. Comme le montre cette vidéo tournée au Groupement de soutien de base de Défense (GSBdD) de Lyon-Mont Verdun c’est surtout la tâche du Commissariat aux armées, mais pas seulement, puisque des personnels supplémentaires d’autres spécialités sont appelés en renfort. Grâce à cette mobilisation qui demeure dans la tradition (« il ne manque pas un bouton de guêtre ») du savoir-faire de l’armée française, les pouvoirs publics sont ainsi assurés du parfait déploiement du plan Vigipirate au niveau Alerte Attentat :
« Les équipes que vous avez vues aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les logisticiens, explique le commissaire en chef de cette opération. Ce sont aussi des assistants RH, ce sont aussi des comptables qui vont reprendre leur métier demain »…
Comme au sein du GSBdD de Lyon-Mont Verdun, les militaires des 50 autres bases de la métropole se sont ainsi mobilisés afin de permettre le déploiement de 10.500 soldats en patrouille ou en faction aux abords des bâtiments publics et des lieux de passage, comme les gares et le métro.
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