Un exercice de cyberdéfense avec les 3 armées, en vidéo

Comment l’armée assure-t-elle la défense et la sécurité sur Internet ? Une description en vidéo des moyens déployés pendant un exercice de défense impliquant les armées de Terre, de l’Air, et la Marine nationale.

Le serveur d’une entreprise stratégique est attaqué, comment faire face au problème ? Pour l’instant, la défense du territoire national est assurée tous azimuts avec 3 armées, opérant sur terre, sur mer et dans les airs. Mais les nouveaux défis d’un monde connecté ont impliqué la création d’une zone de guerre nouvelle, située dans le cyberespace. Mais aujourd’hui, les trois armées sont impliquées dans la sécurité des réseaux informatiques et elles travaillent en commun au succès des armes de la France sur ce qui est dès à présent considéré comme le 5ème champ de bataille. La vidéo donne un aperçu de l’organisation des activités de cyberdéfense dans l’armée.

Dans cette vidéo qui a été tournée au cours de DefNet, un exercice qui va impliquer des personnels des 3 armées spécialisés dans la sécurité informatique :

« Nous provenons tous plus ou moins de la sécurité informatique dans les armées… Mais chacun a une spécificité à l’intérieur, que ce soit disons… pour Linux, Windows ou pour le réseau, ou encore d’autres domaines ».

Les systèmes militaires de défense étant eux-mêmes interconnectés, c’est une véritable cellule de combat qui a été montée avec le Centre d’analyse et de lutte informatique défensive (CALID), mettant à son tour en œuvre des groupes d’intervention rapide (GIR) pour trouver la faille et assurer la sécurité des réseaux informatiques attaqués :

« Le but, c’est d’intervenir sur un incident cybernétique, déclare un soldat spécialisé dans la sécurité informatique. Ça peut être une attaque virale, un défacement de site, ou simplement une suspicion suite à une panne générale du système »…

Les attaques sur les réseaux de données interconnectés d’origine militaire ont considérablement augmenté ces dernières années, au fur et à mesure de l’augmentation parallèle de l’interconnexion des réseaux. Le problème cependant, est qu’on ne les découvre souvent que trop tard, en constatant les dégâts !