Pour permettre à l’artillerie d’effectuer des tirs plus précis, les DLOC ont la tâche délicate d’identifier les cibles, et de coordonner les moyens de la mission d’appui feu qui vient en soutien des troupes engagées au sol.
Mais pour ce faire, l’hélicoptère est devenu un élément incontournable du dispositif tactique. Il revient aux détachements de liaison d’observation et de combat (DLOC) d’apporter aux unités d’artillerie les informations qui lui permettront de disposer d’une vision globale du champ de bataille afin de réagir en temps réel. C’est l’objectif de l’exercice Royal Blackhawk de maîtriser les différents aspects de cette combinaison d’autant plus délicate à mettre en œuvre qu’elle se déroule dans un contexte interarmées. Quand l’infanterie demande un soutien à l’artillerie située en arrière du champ de bataille, celle-ci n’est généralement pas capable de se rendre compte de la précision de ses tirs.
« Le détachement de liaison et de coordination a pour mission de gérer les appuis de la 3ème dimension, explique le capitaine du DLOC. Les appuis feu artillerie et hélicoptère au sein d’un groupement tactique interarmes à dominante infanterie, ou cavalerie ». Dans le cadre de cet entraînement, le 1er régiment d’artillerie a opéré en coordination avec les soldats :
- De la 7ème brigade blindée ;
- Des Alpha Jet de la BA 102 ;
- Les hélicoptères d’attaque du 1er RHC ;
- 2 hélicoptères Blackhawk américains.
La complexité tactique nécessite une coordination de plus en plus précise des feux pour éviter tout dommage collatéral ou fratricide… L’expérience acquise en Afghanistan a rendu nécessaire l’emploi de tels détachements, qui opèrent dans un contexte de numérisation de l’espace de bataille.
Les recherches qui ont abouti : dloc artillerie, https://www soldat-metier com/armee-terre/958-artillerie-detachement-liaison-observation-combat html.
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