Une réédition du débarquement de Provence ? Non : l’exercice Catamaran est un exercice interarmées sur le littoral méditerranéen qui vise à préparer les opérations amphibies que l’armée de Terre est amenée à effectuer.
Du 13 au 26 octobre l’armée de Terre et la Marine nationale se sont alliés pour mener une opération amphibie d’envergure dans la région de Fréjus. Cet entraînement opérationnel d’une force expéditionnaire qui rassemble près de 5.000 soldats et marins va offrir l’occasion à un millier d’engagés des troupes de marine à s’entraîner au débarquement amphibie sur la côte dans le cadre d’une opération extérieure. Comme on peut l’observer dans cette vidéo, l’exercice Catamaran met en œuvre les forces opérationnelles dans les 3 dimensions :
- Une approche des côtes varoises par la mer et les bâtiments de la Marine ;
- Un débarquement des forces terrestres sur la plage de Saint-Aygulf (83) ;
- Un soutien aérien des Rafale de la Marine et des hélicoptères de l’ALAT.
Les 3 grandes composantes de cette Task Force expéditionnaire sont bien présentées sur la vidéo, avec les manœuvres entreprises par des véhicules blindés de Groupement tactique interarmes (GTIA) à bord des navires de guerre de la Marine nationale, pour embarquer et débarquer, les exercices du groupement aéronaval, depuis le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle et des BPC Tonnerre et Mistral, et les opérations du Génie pour déminer la plage, ainsi que pour préparer le débarquement des blindés sur zone. La mission fictive, qui se présente dans le cadre de l’OTAN comme une intervention de secours à une nation alliée menacée, implique donc le débarquement des forces armées en territoire hostile :
« L’intérêt d’une opération amphibie, c’est d’aborder un pays par la mer et avec une grande autonomie de moyens, déclare le chef de corps du RICM. Mais avec aussi les appuis qui vont avec : l’appui feu naval, des hélicoptères embarqués, et même l’appui chasse apporté par les Rafale ».
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