Se battre avec le système FÉLIN, une adaptation nécessaire

Les soldats équipés du système FÉLIN, pour un fantassin à équipement et liaisons intégrés, doivent s’entraîner afin d’en maîtriser la coordination, et mettre ses avantages à profit…

C’est lors d’exercices comme celui que nous pouvons voir en vidéo, avec les grenadiers-voltigeurs du 1er Régiment de Tirailleurs d’Épinal que ces nouveaux équipements du fantassin vont pouvoir être mis en œuvre dans leur ensemble, et ce n’est pas une mince affaire pour les soldats, qui vont devoir changer leurs habitudes dans la façon d’aborder les missions. Pour ceux d’entre eux qui ont été formés au combat rapproché, l’équipement a pour caractéristique d’allonger les distances, en permettant au combattant de tirer de plus loin, de jour comme de nuit. C’est toute la manœuvre qui en est affectée, sans compter la possibilité que le système FÉLIN offre de communiquer de façon discrète et nettement plus exhaustive aujourd’hui.

Ainsi, c’est l’ensemble de l’emploi des forces qui s’en trouve bouleversé, et les soldats débarqués du 1er Régiment de Tirailleurs sont amenés à être évalués dans l’utilisation technique individuelle et l’emploi tactique de ce système d’armes qui demande aux soldats plus d’exactitude, dans le geste et dans la transmission des informations. Dans le cadre de l’exercice avec le système FÉLIN, sont évalués les aspects de la mission portant sur :

• La préparation ;
• L’observation ;
• Les capacités d’interdiction ;
• La surveillance ;
• La coordination des tirs :

Ce n’est donc qu’en fonction de la capacité des soldats à mettre tous ces nouveaux aspects du système en œuvre que la préparation à la projection peut être envisagée. Rude métier !