Le président de la République a prononcé un discours plein d’espoir lors d’une cérémonie funèbre, dédiée aux 2 hommes décédés en Centrafrique la semaine précédente, dans la cour de l’hôtel des Invalides.
Les caporaux Antoine le Quino, 22 ans, et Nicolas Vokaer, 23 ans, ont été touchés mortellement par des tirs, pendant qu’ils tentaient de s’interposer au cours d’une patrouille dans la ville de Bangui. Le contingent français y a été dépêché pour tenter de rétablir la paix dans ce pays déchiré par deux factions rivales, sous couvert de différents religieux, mais également livré à lui même par des bandes armées démobilisées par leur victoire, après un coup d’État qui n’aura pour autant pas permis d’assurer quelque semblant de stabilité en Centrafrique où le pouvoir s’est délité depuis déjà plusieurs mois.
La force française Sangaris qui compte 1.600 hommes, a en principe pour mission d’assister les casques bleus du contingent panafricain, mal équipé et préparé pour assurer l’ordre dans des conditions d’efficacité optimales. « Si la France n’était pas intervenue, a rappelé le chef de l’État français. Si nos soldats avec Antoine et Nicolas, n’avaient pas commencé à séparer les belligérants et à désarmer les bandes, les massacres, les carnages, en ce moment même, continueraient ». Les violences interreligieuses ont déjà fait plus de 600 morts depuis le 5 décembre, quand a démarré l’opération Sangaris.
Cette vidéo est avant tout l’occasion de rappeler que le métier de soldat se solde quelquefois par la mort au combat.