Mais c’est pour exercice que les pilotes du 5ème régiment d’hélicoptères de combat sont rassemblés pour l’offensive, dans les environs de Cahors.
L’attaque est donc fictive, mais elle se situe dans un cadre de préparation à une prochaine projection. « Cela nous permet de réviser des procédures qu’on va jouer après en opération, annonce l’un des pilotes d’hélicoptère Tigre. D’abord, de les réviser en autonome, et deuxièmement de les jouer avec les personnels avec qui on va être projetés ». Aujourd’hui, l’aviation légère de l’armée de Terre est devenue une composante incontournable de la manœuvre militaire. Que ce soit pour intercepter des matériels, une colonne de soldats ennemis ou d’effectuer des missions de renseignement vers l’avant du théâtre d’opérations.
Mais avec le détachement aéromobile du 5ème régiment d’hélicoptères de combat, on n’est même déjà plus dans un cadre classique de recherche et destruction, puisqu’il s’agit maintenant de faire des prisonniers sur le champ de bataille, ce qui montre une évolution récente du combat avec les hélicoptères. Durant l’édition 2014 de l’exercice Béarn, 750 soldats de l’aviation légère de l’armée de Terre ont été rassemblés dans le Quercy pour répéter les mouvements de coordination qui ne devront pas leur faire défaut lors d’une prochaine projection sur les théâtres africains, au Mali ou en Centrafrique.
Les images vidéos présentent quelques exemplaires des différents types d’appareils du 5ème régiment d’hélicoptères de combat, dont voici la liste complète :
- 17 hélicoptères légers Gazelle ;
- 14 hélicoptères Tigre nouvelle génération ;
- 14 hélicoptères de manœuvre Puma ;
- 7 hélicoptères Cougar, dont 2 rénovés.