L’aviation de transport militaire, une école d’exigence

Les personnels navigants de l’aviation militaire de transport exécutent des missions moins éclatantes, mais avec un niveau d’exigence qui n’a rien à envier à leurs collègues pilotes d’avions de chasse…

L’école militaire d’aviation de transport d’Arvord forme les futurs pilotes d’avions de transport de l’armée de l’Air. Au cours de ce court reportage vidéo, nous allons découvrir quelques-unes des étapes de la formation des élèves pilotes qui font un peu profil bas devant leurs collègues qui vont se destiner au combat aérien, mais dont le métier et les conditions d’exercice n’ont rien à leur envier. Piloter des gros-porteurs, des citernes volantes ou un vieux Transall, pour larguer un bataillon de parachutistes quelque part, ça ne fait pas frissonner le grand public et pourtant… Les pilotes d’avions de transport de l’armée de l’Air doivent souvent opérer dans les contextes les plus extrêmes qui soient, ou effectuer des missions d’une précision au mètre près. Pas si facile pour un A400M, avec ses 42,40 m d’envergure !

Les missions des pilotes de l’aviation militaire de transports sont diverses et peuvent prendre la forme de :

1. L’atterrissage en terrain hostile et sommaire ;
2. Le ravitaillement en vol d’avions de chasse ;
3. Largage à très grande hauteur ouverture basse ;
4. L’évacuation et le transport sanitaires ;
5. Le transport de fret, de personnels militaires ;
6. Les poser d’assaut de commandos et de fret…

L’école d’aviation de transport (EAT) est située sur la base aérienne 702 d’Avord. C’est l’une des 3 écoles de l’armée de l’Air, elle forme pendant 3 ans sur Xingu les pilotes qui vont par la suite opérer sur les appareils :

• Airbus A 400M ;
• Hercules C-130 ;
• C-160 Transall.

« C’est le cœur de métier d’atterrir sur des pistes sommaires, de manier des gros avions, près du sol, en Afrique, etc. On espère tous faire ça un jour » !